PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg (pantoprazole), comprimé gastro-résistant

PZN FR3907456
EAN 3400939074566
Производитель Cristers
Форма Капли
Ёмкость 1x28
Рецепт да
12.10 €

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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 25/05/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole......................................................................................................................... 20 mg

Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté............................................................ 22,575 mg

Pour un comprimé gastro-résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien et des symptômes associés (pyrosis, régurgitations acides, douleurs à la déglutition), cicatrisation des œsophagites légères.

· Traitement d´entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.

· Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement anti-inflammatoire doit être poursuivi (voir rubrique 4.4).

4.2. Posologie et mode d´administration

Posologie

Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus

Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien, cicatrisation des œsophagites légères

La dose recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg par jour.

Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n´est pas suffisante, la cicatrisation sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.

Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de PANTOPRAZOLE CRISTERS une fois par jour, en fonction des besoins. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n´est pas satisfaisant, la reprise d´un traitement continu peut être envisagée.

Traitement d´entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien

Pour le traitement à long terme, une dose d’entretien est d’un comprimé gastro-résistant de PANTORPAZOLE CRISTERS 20 mg par jour est recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas de récidive. PANTOPRAZOLE CRISTERS 40 mg peut être utilisé dans ce cas.

Après cicatrisation, la dose peut être à nouveau ramenée à 20 mg par jour de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg.

Chez l’adulte

Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement anti-inflammatoire doit être poursuivi.

La dose recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg par jour.

Populations particulières

Chez l’enfant de moins de 12 ans

L’utilisation de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg n’est pas recommandée chez l‘enfant âgé de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge.

Insuffisance hépatique

La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet atteint d’insuffisance rénale.

Chez le sujet âgé

Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé.

Mode d’administration

Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau avant un repas.

4.3. Contre-indications

PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg, comprimé gastro-résistant ne doit pas être utilisé en cas d´hypersensibilité connue à l´un de ses composants, ou d’hypersensibilité aux benzimidazoles substitués.

+ Rilpivirine

Diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par l’inhibiteur de la pompe à protons (absorption diminuée en raison de l’augmentation du pH gastrique).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas de traitement au long cours. En cas d’augmentation de celles-ci la prise de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg devra être interrompue.

Administration concomitante d’AINS

L´administration de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg comme traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) devrait être limitée aux patients chez lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risque individuels tels que l´âge avancé (> 65 ans), les antécédents d´ulcère gastrique, duodénal ou d´hémorragie digestive haute.

En cas de symptômes alarmants

En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée car le traitement par pantoprazole peut atténuer les symptômes et par conséquent en retarder le diagnostic.

Administration concomitante d’atazanavir

L’administration concomitante d’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazanavir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge vitale) est conseillée, associée à une augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritonavir. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.

Influence sur l’absorption de la vitamine B12

Comme les autres anti-sécrétoires gastriques, le pantoprazole peut diminuer l´absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l´absorption de la vitamine B12, lors de traitements au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

Traitement à long terme

En ce qui concerne le traitement d´entretien, notamment lorsque sa durée excède un an, une surveillance clinique régulière des patients devra être exercée.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal haut. Le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries comme Salmonella et Campylobacter.

Risque de fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale

Les inhibiteurs de la pompe à protons, spécialement lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur de longues périodes (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent recevoir un traitement approprié et doivent recevoir un apport adéquat en calcium et vitamine D.

Hypomagnésémie

De sévères hypomagnésémies ont été rapportées chez des patients traités par IPP, tel que le pantoprazole, pendant au moins trois mois et le plus souvent pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir, mais peuvent commencer discrètement et être négligés. Chez la plupart des patients concernés, l’hypomagnésémie est améliorée après supplémentation de magnésium et l’arrêt du traitement par IPP. Pour les patients sous traitement prolongé ou prenant des IPP avec la digoxine ou avec des médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p. ex. diurétiques), une mesure du taux de magnésium doit être envisagée avant de commencer le traitement IPP et périodiquement pendant le traitement.

Chez les patients non soulagés après 4 semaines de traitement, la conduite à tenir doit être réévaluée.

Précautions d’emploi

Préalablement au traitement, une affection maligne de l´œsophage ou de l´estomac devra être écartée car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes d´une lésion maligne et par conséquent en retarder le diagnostic.

Chez les patients non soulagés après 4 semaines de traitement, la conduite à tenir doit être réevaluée.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Associations déconseillées

+ Traitement antirétroviral (Atazanavir)

L’administration concomitante d’atazanavir et d’autres médicaments du VIH, dont l’absorption est pH-dépendante, avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de pompe à protons avec l’atazanavir est déconseillée (voir rubrique 4.4).

+ Méthotrexate (aux doses > 20 mg/semaine)

Risque d’augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination.

+ Posaconazole

Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.

Associations à prendre en compte

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l’acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l’absorption digestive de la vitamine B12.

+ Itraconazole, Kétoconazole,

Diminution de l’absorption digestive de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases

Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Methotrexate (aux doses < 20 mg/semaine)

Risque d’augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination.

+ Millepertuis

Risque d’inefficacité du traitement antisécrétoire par diminution de son métabolisme par le millepertuis.

+ Mycophenolate Mofetil

Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.

+ Ulispristal

Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par diminution de son absorption.

Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

+ Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

Bien qu´aucune interaction n´ait été observée lors de l´administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons et de phenprocoumone ou de warfarine, au cours des études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modification de l´International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de l´administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de l´INR/taux de prothrombine est recommandé au début et à l´arrêt du traitement, ou en cas d´administration intermittente de pantoprazole.

Autres études d’interactions cinétiques

Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

Une interaction avec une autre substance métabolisée par ce même système enzymatique ne peut être exclue.

Aucune interaction cliniquement significative n´a été observée au cours d´études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

Il n´existe pas d´interaction avec les antiacides administrés de manière concomitante.

Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a que très peu de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu. PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.

Allaitement

Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté.

En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou celle de poursuivre/arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg chez les femmes.

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI le plus souvent signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant toutes les deux chez environ 1 % des patients.

Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

Très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles).

Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

Fréquence Système organe

Peu fréquent

(>1/1 000 < 1/100)

Rare

( 1/10 000)

Très rare

(< 1/10 000 y compris cas isolés)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie ;

leucopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids

Hyponatrémie ; hypomagnésémie

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)

Hallucinations ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés et aggravation de ces symptômes, lorsqu’ils sont préexistants)

Affections du système nerveux

Céphalées ; vertiges

Affections oculaires

Troubles de la vue/vision floue

Affections gastro-intestinales

Diarrhée ; nausées/vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominale

Affections hépato-biliaires

Elévation des enzymes hépatiques (transaminases, gamma-glutamyltranspeptidases)

Elévation de la bilirubine

Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané/exanthème/éruption ; prurit

Urticaire ; œdème de Quincke

Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies ; myalgies ; fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Affections des fonctions reproductives et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d´administration

Asthénie, fatigue et malaise

Elévation de la température corporelle ; œdème périphérique

Investigations

Hyperthermie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes de surdosage chez l´homme ne sont pas connus.

Des doses allant jusqu´à 240 mg administrées par voie IV en deux minutes ont été bien tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d´intoxication, aucune recommandation thérapeutique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d´acide chlorhydrique, par un blocage spécifique sur les pompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales, où il inhibe l´enzyme H+/K+ ATPase, c´est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines.

Comme avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons, et les inhibiteurs des récepteurs H2 à l´histamine, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l´acidité gastrique et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l´enzyme responsable de la phase terminale de la production d’acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, indépendamment de l´origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés.

En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l´estomac (cellules ECL), peut être observée que dans une minorité de cas lors du traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde).

Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrits chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.

Au vu des résultats des études menées chez l´animal, il n´est pas possible d´exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitements au long cours de plus d’un an par pantoprazole.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 20 mg. En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit 1 – 1,5 µg/ml, sont atteintes en 2,0 heures à 2,5 heures environ après administration ; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples.

Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.

La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l´ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est de 98 % environ. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

Elimination

Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.

La demi-vie d’élimination est d’environ 1 h et la clairance de 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

L´élimination rénale représente la voie majeure d´excrétion (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les fèces. Le principal métabolite à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous la forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n´est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.

Caractéristiques chez les patients/populations particulières

Environ 3 % de la population européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ six fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie de pantoprazole.

Aucune diminution de la dose n´est nécessaire chez les insuffisants rénaux (par exemple les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2-3 h), l´excrétion reste rapide et aucune accumulation n´est donc observée.

Malgré l´allongement de la demi-vie jusqu´à 3 à 6 h et l´augmentation de l´ASC d´un facteur 3 à 5 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de Child), la concentration sérique maximale n´est que légèrement augmentée (x 1,3) comparativement au sujet sain.

La légère augmentation de l´ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n´a aucune incidence clinique.

Chez l’enfant

Après administration orale d´une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l´ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l´adulte.

Après administration IV unique d´une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n´a pas été observé de corrélation significative entre la clairance et l´âge ou le poids. L´ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l´adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l´homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.

Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l´estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l´on peut conclure qu´il s´agit d´une réaction secondaire à l´élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses.

Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L´apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l´homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n´est attendu.

Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes discrets de fœtotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg. Les études de mutagénicité, tests de mutation cellulaire et une étude de fixation sur l´ADN permettent de conclure que le pantoprazole n´a pas de potentiel génotoxique.

Les études n’ont relevé aucun signe d’altération sur la fertilité ou d´effet tératogène.

Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : mannitol, crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.

Enrobage : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d´acide méthacrylique et d´acrylate d´éthyle (1:1), citrate de triéthyle.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois pour les flacons.

36 mois pour les plaquettes.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation (pour les flacons et les plaquettes).

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

Plaquettes (Aluminium/Aluminium) ou flacons PEHD.

Flacon ou plaquette de 7, 14, 15, 28, 30, 50, 84, 90, 140 ou 180 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 390 741 0 8 : flacon (PEHD) de 7 comprimés.

· 34009 390 742 7 6 : flacon (PEHD) de 14 comprimés.

· 34009 390 743 3 7 : flacon (PEHD) de 15 comprimés.

· 34009 390 745 6 6 : flacon (PEHD) de 28 comprimés.

· 34009 390 746 2 7 : flacon (PEHD) de 30 comprimés.

· 34009 390 747 9 5 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 748 5 6 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 749 1 7 : 15 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 751 6 7 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 752 2 8 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 224 9 3 : flacon (PEHD) de 50 comprimés.

· 34009 574 225 5 4 : flacon (PEHD) de 84 comprimés.

· 34009 574 226 1 5 : flacon (PEHD) de 90 comprimés.

· 34009 574 227 8 3 : flacon (PEHD) de 140 comprimés.

· 34009 574 228 4 4 : flacon (PEHD) de 180 comprimés.

· 34009 574 229 0 5 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)

· 34009 574 230 9 4 : 84 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 231 5 5 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 232 1 6 : 140 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 233 8 4 : 180 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II


RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 25/05/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole......................................................................................................................... 20 mg

Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté............................................................ 22,575 mg

Pour un comprimé gastro-résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien et des symptômes associés (pyrosis, régurgitations acides, douleurs à la déglutition), cicatrisation des œsophagites légères.

· Traitement d´entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.

· Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement anti-inflammatoire doit être poursuivi (voir rubrique 4.4).

4.2. Posologie et mode d´administration

Posologie

Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus

Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien, cicatrisation des œsophagites légères

La dose recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg par jour.

Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n´est pas suffisante, la cicatrisation sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.

Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de PANTOPRAZOLE CRISTERS une fois par jour, en fonction des besoins. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n´est pas satisfaisant, la reprise d´un traitement continu peut être envisagée.

Traitement d´entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien

Pour le traitement à long terme, une dose d’entretien est d’un comprimé gastro-résistant de PANTORPAZOLE CRISTERS 20 mg par jour est recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas de récidive. PANTOPRAZOLE CRISTERS 40 mg peut être utilisé dans ce cas.

Après cicatrisation, la dose peut être à nouveau ramenée à 20 mg par jour de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg.

Chez l’adulte

Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement anti-inflammatoire doit être poursuivi.

La dose recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg par jour.

Populations particulières

Chez l’enfant de moins de 12 ans

L’utilisation de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg n’est pas recommandée chez l‘enfant âgé de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge.

Insuffisance hépatique

La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet atteint d’insuffisance rénale.

Chez le sujet âgé

Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé.

Mode d’administration

Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau avant un repas.

4.3. Contre-indications

PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg, comprimé gastro-résistant ne doit pas être utilisé en cas d´hypersensibilité connue à l´un de ses composants, ou d’hypersensibilité aux benzimidazoles substitués.

+ Rilpivirine

Diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par l’inhibiteur de la pompe à protons (absorption diminuée en raison de l’augmentation du pH gastrique).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas de traitement au long cours. En cas d’augmentation de celles-ci la prise de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg devra être interrompue.

Administration concomitante d’AINS

L´administration de PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg comme traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) devrait être limitée aux patients chez lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risque individuels tels que l´âge avancé (> 65 ans), les antécédents d´ulcère gastrique, duodénal ou d´hémorragie digestive haute.

En cas de symptômes alarmants

En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée car le traitement par pantoprazole peut atténuer les symptômes et par conséquent en retarder le diagnostic.

Administration concomitante d’atazanavir

L’administration concomitante d’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazanavir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge vitale) est conseillée, associée à une augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritonavir. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.

Influence sur l’absorption de la vitamine B12

Comme les autres anti-sécrétoires gastriques, le pantoprazole peut diminuer l´absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l´absorption de la vitamine B12, lors de traitements au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

Traitement à long terme

En ce qui concerne le traitement d´entretien, notamment lorsque sa durée excède un an, une surveillance clinique régulière des patients devra être exercée.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal haut. Le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries comme Salmonella et Campylobacter.

Risque de fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale

Les inhibiteurs de la pompe à protons, spécialement lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur de longues périodes (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent recevoir un traitement approprié et doivent recevoir un apport adéquat en calcium et vitamine D.

Hypomagnésémie

De sévères hypomagnésémies ont été rapportées chez des patients traités par IPP, tel que le pantoprazole, pendant au moins trois mois et le plus souvent pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir, mais peuvent commencer discrètement et être négligés. Chez la plupart des patients concernés, l’hypomagnésémie est améliorée après supplémentation de magnésium et l’arrêt du traitement par IPP. Pour les patients sous traitement prolongé ou prenant des IPP avec la digoxine ou avec des médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p. ex. diurétiques), une mesure du taux de magnésium doit être envisagée avant de commencer le traitement IPP et périodiquement pendant le traitement.

Chez les patients non soulagés après 4 semaines de traitement, la conduite à tenir doit être réévaluée.

Précautions d’emploi

Préalablement au traitement, une affection maligne de l´œsophage ou de l´estomac devra être écartée car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes d´une lésion maligne et par conséquent en retarder le diagnostic.

Chez les patients non soulagés après 4 semaines de traitement, la conduite à tenir doit être réevaluée.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Associations déconseillées

+ Traitement antirétroviral (Atazanavir)

L’administration concomitante d’atazanavir et d’autres médicaments du VIH, dont l’absorption est pH-dépendante, avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de pompe à protons avec l’atazanavir est déconseillée (voir rubrique 4.4).

+ Méthotrexate (aux doses > 20 mg/semaine)

Risque d’augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination.

+ Posaconazole

Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.

Associations à prendre en compte

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l’acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l’absorption digestive de la vitamine B12.

+ Itraconazole, Kétoconazole,

Diminution de l’absorption digestive de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases

Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Methotrexate (aux doses < 20 mg/semaine)

Risque d’augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination.

+ Millepertuis

Risque d’inefficacité du traitement antisécrétoire par diminution de son métabolisme par le millepertuis.

+ Mycophenolate Mofetil

Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.

+ Ulispristal

Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par diminution de son absorption.

Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

+ Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

Bien qu´aucune interaction n´ait été observée lors de l´administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons et de phenprocoumone ou de warfarine, au cours des études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modification de l´International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de l´administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de l´INR/taux de prothrombine est recommandé au début et à l´arrêt du traitement, ou en cas d´administration intermittente de pantoprazole.

Autres études d’interactions cinétiques

Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

Une interaction avec une autre substance métabolisée par ce même système enzymatique ne peut être exclue.

Aucune interaction cliniquement significative n´a été observée au cours d´études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

Il n´existe pas d´interaction avec les antiacides administrés de manière concomitante.

Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a que très peu de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu. PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.

Allaitement

Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté.

En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou celle de poursuivre/arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS 20 mg chez les femmes.

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI le plus souvent signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant toutes les deux chez environ 1 % des patients.

Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

Très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles).

Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

Fréquence Système organe

Peu fréquent

(>1/1 000 < 1/100)

Rare

( 1/10 000)

Très rare

(< 1/10 000 y compris cas isolés)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie ;

leucopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids

Hyponatrémie ; hypomagnésémie

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)

Hallucinations ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés et aggravation de ces symptômes, lorsqu’ils sont préexistants)

Affections du système nerveux

Céphalées ; vertiges

Affections oculaires

Troubles de la vue/vision floue

Affections gastro-intestinales

Diarrhée ; nausées/vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominale

Affections hépato-biliaires

Elévation des enzymes hépatiques (transaminases, gamma-glutamyltranspeptidases)

Elévation de la bilirubine

Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané/exanthème/éruption ; prurit

Urticaire ; œdème de Quincke

Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies ; myalgies ; fracture du poignet, de la hanche et de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Affections des fonctions reproductives et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d´administration

Asthénie, fatigue et malaise

Elévation de la température corporelle ; œdème périphérique

Investigations

Hyperthermie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes de surdosage chez l´homme ne sont pas connus.

Des doses allant jusqu´à 240 mg administrées par voie IV en deux minutes ont été bien tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d´intoxication, aucune recommandation thérapeutique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d´acide chlorhydrique, par un blocage spécifique sur les pompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales, où il inhibe l´enzyme H+/K+ ATPase, c´est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines.

Comme avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons, et les inhibiteurs des récepteurs H2 à l´histamine, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l´acidité gastrique et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l´enzyme responsable de la phase terminale de la production d’acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, indépendamment de l´origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés.

En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l´estomac (cellules ECL), peut être observée que dans une minorité de cas lors du traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde).

Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrits chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.

Au vu des résultats des études menées chez l´animal, il n´est pas possible d´exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitements au long cours de plus d’un an par pantoprazole.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 20 mg. En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit 1 – 1,5 µg/ml, sont atteintes en 2,0 heures à 2,5 heures environ après administration ; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples.

Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.

La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l´ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est de 98 % environ. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

Elimination

Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.

La demi-vie d’élimination est d’environ 1 h et la clairance de 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

L´élimination rénale représente la voie majeure d´excrétion (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les fèces. Le principal métabolite à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous la forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n´est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.

Caractéristiques chez les patients/populations particulières

Environ 3 % de la population européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ six fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie de pantoprazole.

Aucune diminution de la dose n´est nécessaire chez les insuffisants rénaux (par exemple les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2-3 h), l´excrétion reste rapide et aucune accumulation n´est donc observée.

Malgré l´allongement de la demi-vie jusqu´à 3 à 6 h et l´augmentation de l´ASC d´un facteur 3 à 5 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de Child), la concentration sérique maximale n´est que légèrement augmentée (x 1,3) comparativement au sujet sain.

La légère augmentation de l´ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n´a aucune incidence clinique.

Chez l’enfant

Après administration orale d´une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l´ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l´adulte.

Après administration IV unique d´une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n´a pas été observé de corrélation significative entre la clairance et l´âge ou le poids. L´ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l´adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l´homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.

Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l´estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l´on peut conclure qu´il s´agit d´une réaction secondaire à l´élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses.

Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L´apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l´homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n´est attendu.

Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes discrets de fœtotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg. Les études de mutagénicité, tests de mutation cellulaire et une étude de fixation sur l´ADN permettent de conclure que le pantoprazole n´a pas de potentiel génotoxique.

Les études n’ont relevé aucun signe d’altération sur la fertilité ou d´effet tératogène.

Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : mannitol, crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.

Enrobage : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d´acide méthacrylique et d´acrylate d´éthyle (1:1), citrate de triéthyle.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois pour les flacons.

36 mois pour les plaquettes.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation (pour les flacons et les plaquettes).

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

Plaquettes (Aluminium/Aluminium) ou flacons PEHD.

Flacon ou plaquette de 7, 14, 15, 28, 30, 50, 84, 90, 140 ou 180 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 390 741 0 8 : flacon (PEHD) de 7 comprimés.

· 34009 390 742 7 6 : flacon (PEHD) de 14 comprimés.

· 34009 390 743 3 7 : flacon (PEHD) de 15 comprimés.

· 34009 390 745 6 6 : flacon (PEHD) de 28 comprimés.

· 34009 390 746 2 7 : flacon (PEHD) de 30 comprimés.

· 34009 390 747 9 5 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 748 5 6 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 749 1 7 : 15 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 751 6 7 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 390 752 2 8 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 224 9 3 : flacon (PEHD) de 50 comprimés.

· 34009 574 225 5 4 : flacon (PEHD) de 84 comprimés.

· 34009 574 226 1 5 : flacon (PEHD) de 90 comprimés.

· 34009 574 227 8 3 : flacon (PEHD) de 140 comprimés.

· 34009 574 228 4 4 : flacon (PEHD) de 180 comprimés.

· 34009 574 229 0 5 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)

· 34009 574 230 9 4 : 84 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 231 5 5 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 232 1 6 : 140 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

· 34009 574 233 8 4 : 180 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II