| PZN | FR3877614 |
| EAN | 3400938776140 |
| Производитель | Ratiopharm (Allemagne) |
| Форма | Блистеры |
| Ёмкость | 1x14 |
| Рецепт | да |
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6.63 €
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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 19/08/2014
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole................................................................................................................................. 20,00 mg
Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté.......................................................................... 22,60 mg
Pour un comprimé gastro-résistant.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé gastro-résistant contient 38,425 mg de maltitol (voir rubrique 4.4) et 0,345 mg de lécithine de soja.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé gastro-résistant.
Comprimé jaune, ovale.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
Pour le traitement à long terme et la prévention des récidives d’œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
Chez l’adulte
Prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs chez des patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS (voir rubrique 4.4).
4.2. Posologie et mode d’administration
Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau une heure avant un repas.
Posologie recommandée
Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistante de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n’est pas suffisante, l’amélioration des symptômes sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires. Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg une fois par jour, en fonction des besoins. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n’est pas satisfaisant, la reprise d’une thérapie continue peut être envisagée.
Traitement à long terme et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.
Pour le traitement à long terme, une dose d’entretien d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour est recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas de récidive.
PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 40 mg peut être utilisé dans ce cas. Après cicatrisation, la dose peut à nouveau être ramenée à 20 mg de pantoprazole.
Chez l’adulte
Prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs non sélectifs chez les patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS.
La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour.
Populations particulières
Chez l’enfant âgé de moins de 12 ans
L’utilisation de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge.
Insuffisance hépatique
La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet atteint d’insuffisance rénale.
Sujet âgé
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués, au soja, à l’arachide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance Hépatique
Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas d’utilisation au long cours. En cas d’augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.2).
Administration concomitante d’AINS
L’utilisation du pantoprazole pour la prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs doit être limitée à des patients ayant besoin d’un traitement continu par AINS et présentant un risque accru de développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risques individuels, tels que l’âge avancé (>65 ans), les antécédents d’ulcère gastrique ou duodénal ou d’hémorragie digestive haute.
En cas de symptômes alarmants
En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou meléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée, car le traitement par pantoprazole peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.
Administration concomitante d’atazavanir
L’administration concomitante d’atazavanir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazavanir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est conseillée, associée à une augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritovanir. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.
Influence sur l’absorption de la vitamine B12
Le pantoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’hypo- ou d’achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors de traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.
Traitement à long terme
Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance clinique régulière.
Infections bactériennes gastro-intestinales
Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal haut. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries comme Salmonella et Campylobacter.
Fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier si utilisés à des doses élevées et sur des durées longues (> 1 an), peuvent augmenter modestement le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Les études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10-40%. Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d’ostéoporose devront recevoir des soins selon les lignes directrices cliniques actuelles et avoir un apport adéquat en vitamine D et calcium.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pour une année. Des manifestations graves d’hypomagnésémie, comme la fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peut se produire, mais elles peuvent commencer de façon insidieuse et être négligées. Chez les patients les plus touchés, l’hypomagnésémie est améliorée après le remplacement de magnésium et l’arrêt de l’IPP.
Pour les patients susceptibles de prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP avec la digoxine ou des médicaments pouvant causer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques), les professionnels de santé devront mesurer les taux de magnésium avant de commencer le traitement par les IPP et périodiquement pendant le traitement.
Excipients
Ce médicament contient du maltitol
Il est contre-indiqué en cas d’intolérance héréditaire au fructose.
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments
En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut réduire l’absorption de médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante, comme par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.
Traitement antirétroviral (atazanavir)
L’administration concomitante d’atazanavir et d’autres médicaments du VIH, dont l’absorption est pH-dépendante, avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de pompe à protons avec l’atazanavir est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors de l’administration simultanée d’inhibiteurs de la pompe à protons et de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modification de l’International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités avec des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de prothrombine / INR est recommandé au début et à l’arrêt du traitement, ou en cas d’administration intermittente de pantoprazole.
Autres études d’interactions cinétiques
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.
Les résultats d’une série d’études d’interactions cinétiques ont démontré que le pantoprazole n’influait pas sur les substances actives métabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), ou le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantoprazole n’interfère pas avec l’absorption de digoxine liée à la glycoprotéine P.
Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Il y a très peu de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas reconnu. PANTOPRAZOLE RATIOPHARM ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.
Allaitement
Des études chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou celle de poursuivre/arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE RATIOPHARM doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE RATIOPHARM chez les femmes.
4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI les plus souvent signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant tous deux chez environ 1 % des patients.
Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :
Très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100) ; rares (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles).
Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence | Peu fréquents | Rares | Très rares | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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| Thrombopénie ; leucopénie. |
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Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique) |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
| Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids |
| Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) |
Affections psychiatriques | Troubles du sommeil | Dépression (et autres aggravations) | Désorientation (et autres aggravations) | Hallucinations ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi que l’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants) |
Affections du système nerveux | Céphalées ; vertiges |
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Affections oculaires |
| Troubles de la vue / vision floue |
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Affections gastro-intestinales | Diarrhée ; nausées / vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominale |
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Affections hépato-biliaires | Elévations des enzymes hépatiques (transaminases, gamma- GT) | Augmentation de la bilirubine |
| Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash cutané / exanthème / éruption ; prurit | Urticaire ; oedème de Quincke |
| Syndrome de Stevens- Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ; photosensibilité |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4) | Arthralgies ; myalgies
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Affections du rein et des voies urinaires |
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| Néphrite interstitielle |
Affections des fonctions reproductives et du sein |
| Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie, fatigue et malaise | Elévation de la température corporelle ; oedème périphérique |
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Très rare : la lécithine de soja peut provoquer des réactions d’hypersensibilité
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Les symptômes de surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Des doses atteignant 240 mg administrées par voie injectable en 2 minutes ont bien été tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS, Code ATC: A02BC02.
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac, par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+ ATPase, c’est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines.
Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.
Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés.
En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL), n’est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde).
Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrits chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.
Au vu des résultats des études menées chez l’animal, il n’est pas possible d’exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d’un an par pantoprazole.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 20 mg.
En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit 1 - 1,5 µg/ml; sont atteintes en 2 heures à 2,5 heures environ après administration; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples. Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou administration répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.
La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.
Distribution
La liaison aux protéines sériques de pantoprazole est d’environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.
Elimination
Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie.
La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.
La demi-vie terminale est d’environ 1h et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L’élimination rénale représente la voie majeure d’excrétion (environ 80 %) pour les métabolités du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n’est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.
Caractéristiques dans des populations particulières
Environ 3 % de la population Européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ 6 fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmatique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.
Aucune diminution de la dose n’est nécessaire lors de l’administration du pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2-3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.
Malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 3 à 6 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 3 à 5 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de la classification de Child), la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée (x 1,3) comparativement au sujet sain.
La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.
Chez l’enfant
Après administration orale d’une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l’adulte. Après administration IV d’une dose unique de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n’a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.
Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peut conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses.
Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.
Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes discrets de fœtotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg.
Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau: maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre (E 500), stéarate de calcium.
Enrobage: alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre (E500), copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1:1), citrate de triéthyle.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Pour les comprimés sous plaquettes thermoformées: 4 ans.
Pour les comprimés conditionnés en flacon: 3 ans.
Après ouverture du flacon, les comprimés doivent être pris dans les 3 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur
2, 7, 10 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 120, 140, 280, 500, 700 comprimés gastro-résistants sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
Flacons (PEHD) de 2, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 120, 140, 280, 500, 700 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RATIOPHARM GMBH
GRAF-ARCO-STRASSE 3
89079 ULM
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 387 757-7 ou 34009 387 757 7 8: 2 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium/Aluminium).
· 387 758-3 ou 34009 387 758 3 9: 7 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium/Aluminium).
· 387 760-8 ou 34009 387 760 8 9: 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 761-4 ou 34009 387 761 4 0: 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 762-0 ou 34009 387 762 0 1: 15 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 763-7 ou 34009 387 763 7 9: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 764-3 ou 34009 387 764 3 0: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 770-3 ou 34009 387 770 3 1: flacon (PEHD) de 2 comprimés.
· 387 772-6 ou 34009 387 772 6 0: flacon (PEHD) de 7 comprimés.
· 387 773-2 ou 34009 387 773 2 1: flacon (PEHD) de 10 comprimés.
· 387 774-9 ou 34009 387 774 9 9: flacon (PEHD) de 14 comprimés.
· 387 775-5 ou 34009 387 775 5 0: flacon (PEHD) de 15 comprimés.
· 387 776-1 ou 34009 387 776 1 1: flacon (PEHD) de 28 comprimés.
· 387 778-4 ou 34009 387 778 4 0: flacon (PEHD) de 30 comprimés.
· 573 356-9 ou 34009 573 356 9 4: 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 357-5 ou 34009 573 357 5 5: 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 358-1 ou 34009 573 358 1 6: 120 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 359-8 ou 34009 573 359 8 4: 140 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 360-6 ou 34009 573 360 6 6: 280 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 361-2 ou 34009 573 361 2 7: 500 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 362-9 ou 34009 573 362 9 5: 700 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 363-5 ou 34009 573 363 5 6: flacon (PEHD) de 50 comprimés.
· 573 364-1 ou 34009 573 364 1 7: flacon (PEHD) de 56 comprimés.
· 573 365-8 ou 34009 573 365 8 5: flacon (PEHD) de 60 comprimés.
· 573 366-4 ou 34009 573 366 4 6: flacon (PEHD) de 90 comprimés.
· 573 367-0 ou 34009 573 367 0 7: flacon (PEHD) de 98 comprimés.
· 573 368-7 ou 34009 573 368 7 5: flacon (PEHD) de 100 comprimés.
· 573 369-3 ou 34009 573 369 3 6: flacon (PEHD) de 120 comprimés.
· 573 370-1 ou 34009 573 370 1 8: flacon (PEHD) de 140 comprimés.
· 573 371-8 ou 34009 573 371 8 6: flacon (PEHD) de 280 comprimés.
· 573 372-4 ou 34009 573 372 4 7: flacon (PEHD) de 500 comprimés.
· 573 373-0 ou 34009 573 373 0 8: flacon (PEHD) de 700 comprimés.
· 573 374-7 ou 34009 573 374 7 6: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 375-3 ou 34009 573 375 3 7: 56 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 377-6 ou 34009 573 377 6 6: 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 378-2 ou 34009 573 378 2 7: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 19/08/2014
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole................................................................................................................................. 20,00 mg
Sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté.......................................................................... 22,60 mg
Pour un comprimé gastro-résistant.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé gastro-résistant contient 38,425 mg de maltitol (voir rubrique 4.4) et 0,345 mg de lécithine de soja.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé gastro-résistant.
Comprimé jaune, ovale.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
Pour le traitement à long terme et la prévention des récidives d’œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
Chez l’adulte
Prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs chez des patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS (voir rubrique 4.4).
4.2. Posologie et mode d’administration
Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau une heure avant un repas.
Posologie recommandée
Chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistante de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n’est pas suffisante, l’amélioration des symptômes sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires. Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg une fois par jour, en fonction des besoins. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n’est pas satisfaisant, la reprise d’une thérapie continue peut être envisagée.
Traitement à long terme et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.
Pour le traitement à long terme, une dose d’entretien d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour est recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas de récidive.
PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 40 mg peut être utilisé dans ce cas. Après cicatrisation, la dose peut à nouveau être ramenée à 20 mg de pantoprazole.
Chez l’adulte
Prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs non sélectifs chez les patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS.
La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg par jour.
Populations particulières
Chez l’enfant âgé de moins de 12 ans
L’utilisation de PANTOPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge.
Insuffisance hépatique
La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet atteint d’insuffisance rénale.
Sujet âgé
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués, au soja, à l’arachide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance Hépatique
Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas d’utilisation au long cours. En cas d’augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.2).
Administration concomitante d’AINS
L’utilisation du pantoprazole pour la prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs doit être limitée à des patients ayant besoin d’un traitement continu par AINS et présentant un risque accru de développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risques individuels, tels que l’âge avancé (>65 ans), les antécédents d’ulcère gastrique ou duodénal ou d’hémorragie digestive haute.
En cas de symptômes alarmants
En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou meléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée, car le traitement par pantoprazole peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.
Administration concomitante d’atazavanir
L’administration concomitante d’atazavanir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazavanir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est conseillée, associée à une augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritovanir. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.
Influence sur l’absorption de la vitamine B12
Le pantoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’hypo- ou d’achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors de traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.
Traitement à long terme
Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance clinique régulière.
Infections bactériennes gastro-intestinales
Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal haut. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries comme Salmonella et Campylobacter.
Fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier si utilisés à des doses élevées et sur des durées longues (> 1 an), peuvent augmenter modestement le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Les études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10-40%. Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d’ostéoporose devront recevoir des soins selon les lignes directrices cliniques actuelles et avoir un apport adéquat en vitamine D et calcium.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pour une année. Des manifestations graves d’hypomagnésémie, comme la fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peut se produire, mais elles peuvent commencer de façon insidieuse et être négligées. Chez les patients les plus touchés, l’hypomagnésémie est améliorée après le remplacement de magnésium et l’arrêt de l’IPP.
Pour les patients susceptibles de prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP avec la digoxine ou des médicaments pouvant causer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques), les professionnels de santé devront mesurer les taux de magnésium avant de commencer le traitement par les IPP et périodiquement pendant le traitement.
Excipients
Ce médicament contient du maltitol
Il est contre-indiqué en cas d’intolérance héréditaire au fructose.
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments
En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut réduire l’absorption de médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante, comme par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.
Traitement antirétroviral (atazanavir)
L’administration concomitante d’atazanavir et d’autres médicaments du VIH, dont l’absorption est pH-dépendante, avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de pompe à protons avec l’atazanavir est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors de l’administration simultanée d’inhibiteurs de la pompe à protons et de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modification de l’International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités avec des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de prothrombine / INR est recommandé au début et à l’arrêt du traitement, ou en cas d’administration intermittente de pantoprazole.
Autres études d’interactions cinétiques
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.
Les résultats d’une série d’études d’interactions cinétiques ont démontré que le pantoprazole n’influait pas sur les substances actives métabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), ou le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantoprazole n’interfère pas avec l’absorption de digoxine liée à la glycoprotéine P.
Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Il y a très peu de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas reconnu. PANTOPRAZOLE RATIOPHARM ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.
Allaitement
Des études chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou celle de poursuivre/arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE RATIOPHARM doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE RATIOPHARM chez les femmes.
4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI les plus souvent signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant tous deux chez environ 1 % des patients.
Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :
Très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100) ; rares (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles).
Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence | Peu fréquents | Rares | Très rares | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
| Thrombopénie ; leucopénie. |
|
Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique) |
|
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
| Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids |
| Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) |
Affections psychiatriques | Troubles du sommeil | Dépression (et autres aggravations) | Désorientation (et autres aggravations) | Hallucinations ; confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi que l’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants) |
Affections du système nerveux | Céphalées ; vertiges |
|
|
|
Affections oculaires |
| Troubles de la vue / vision floue |
|
|
Affections gastro-intestinales | Diarrhée ; nausées / vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominale |
|
|
|
Affections hépato-biliaires | Elévations des enzymes hépatiques (transaminases, gamma- GT) | Augmentation de la bilirubine |
| Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash cutané / exanthème / éruption ; prurit | Urticaire ; oedème de Quincke |
| Syndrome de Stevens- Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ; photosensibilité |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4) | Arthralgies ; myalgies
|
|
|
Affections du rein et des voies urinaires |
|
|
| Néphrite interstitielle |
Affections des fonctions reproductives et du sein |
| Gynécomastie |
|
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie, fatigue et malaise | Elévation de la température corporelle ; oedème périphérique |
|
|
Très rare : la lécithine de soja peut provoquer des réactions d’hypersensibilité
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Les symptômes de surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Des doses atteignant 240 mg administrées par voie injectable en 2 minutes ont bien été tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS, Code ATC: A02BC02.
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac, par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+ ATPase, c’est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines.
Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.
Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés.
En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL), n’est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde).
Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrits chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.
Au vu des résultats des études menées chez l’animal, il n’est pas possible d’exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d’un an par pantoprazole.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 20 mg.
En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, soit 1 - 1,5 µg/ml; sont atteintes en 2 heures à 2,5 heures environ après administration; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples. Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou administration répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.
La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.
Distribution
La liaison aux protéines sériques de pantoprazole est d’environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.
Elimination
Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie.
La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.
La demi-vie terminale est d’environ 1h et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L’élimination rénale représente la voie majeure d’excrétion (environ 80 %) pour les métabolités du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n’est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.
Caractéristiques dans des populations particulières
Environ 3 % de la population Européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ 6 fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmatique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.
Aucune diminution de la dose n’est nécessaire lors de l’administration du pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2-3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.
Malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 3 à 6 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 3 à 5 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de la classification de Child), la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée (x 1,3) comparativement au sujet sain.
La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.
Chez l’enfant
Après administration orale d’une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l’adulte. Après administration IV d’une dose unique de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n’a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.
Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peut conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses.
Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.
Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes discrets de fœtotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg.
Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau: maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre (E 500), stéarate de calcium.
Enrobage: alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre (E500), copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1:1), citrate de triéthyle.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Pour les comprimés sous plaquettes thermoformées: 4 ans.
Pour les comprimés conditionnés en flacon: 3 ans.
Après ouverture du flacon, les comprimés doivent être pris dans les 3 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur
2, 7, 10 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 120, 140, 280, 500, 700 comprimés gastro-résistants sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
Flacons (PEHD) de 2, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 120, 140, 280, 500, 700 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RATIOPHARM GMBH
GRAF-ARCO-STRASSE 3
89079 ULM
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 387 757-7 ou 34009 387 757 7 8: 2 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium/Aluminium).
· 387 758-3 ou 34009 387 758 3 9: 7 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium/Aluminium).
· 387 760-8 ou 34009 387 760 8 9: 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 761-4 ou 34009 387 761 4 0: 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 762-0 ou 34009 387 762 0 1: 15 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 763-7 ou 34009 387 763 7 9: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 764-3 ou 34009 387 764 3 0: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 387 770-3 ou 34009 387 770 3 1: flacon (PEHD) de 2 comprimés.
· 387 772-6 ou 34009 387 772 6 0: flacon (PEHD) de 7 comprimés.
· 387 773-2 ou 34009 387 773 2 1: flacon (PEHD) de 10 comprimés.
· 387 774-9 ou 34009 387 774 9 9: flacon (PEHD) de 14 comprimés.
· 387 775-5 ou 34009 387 775 5 0: flacon (PEHD) de 15 comprimés.
· 387 776-1 ou 34009 387 776 1 1: flacon (PEHD) de 28 comprimés.
· 387 778-4 ou 34009 387 778 4 0: flacon (PEHD) de 30 comprimés.
· 573 356-9 ou 34009 573 356 9 4: 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 357-5 ou 34009 573 357 5 5: 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 358-1 ou 34009 573 358 1 6: 120 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 359-8 ou 34009 573 359 8 4: 140 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 360-6 ou 34009 573 360 6 6: 280 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 361-2 ou 34009 573 361 2 7: 500 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 362-9 ou 34009 573 362 9 5: 700 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 363-5 ou 34009 573 363 5 6: flacon (PEHD) de 50 comprimés.
· 573 364-1 ou 34009 573 364 1 7: flacon (PEHD) de 56 comprimés.
· 573 365-8 ou 34009 573 365 8 5: flacon (PEHD) de 60 comprimés.
· 573 366-4 ou 34009 573 366 4 6: flacon (PEHD) de 90 comprimés.
· 573 367-0 ou 34009 573 367 0 7: flacon (PEHD) de 98 comprimés.
· 573 368-7 ou 34009 573 368 7 5: flacon (PEHD) de 100 comprimés.
· 573 369-3 ou 34009 573 369 3 6: flacon (PEHD) de 120 comprimés.
· 573 370-1 ou 34009 573 370 1 8: flacon (PEHD) de 140 comprimés.
· 573 371-8 ou 34009 573 371 8 6: flacon (PEHD) de 280 comprimés.
· 573 372-4 ou 34009 573 372 4 7: flacon (PEHD) de 500 comprimés.
· 573 373-0 ou 34009 573 373 0 8: flacon (PEHD) de 700 comprimés.
· 573 374-7 ou 34009 573 374 7 6: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 375-3 ou 34009 573 375 3 7: 56 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 377-6 ou 34009 573 377 6 6: 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· 573 378-2 ou 34009 573 378 2 7: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.